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  • Roquelaine | AMISDEJAURESTOULOUSE

    4 - 38, rue Roquelaine. L’ancien siège du Midi socialiste. 38, rue Roquelaine. L’ancien siège du Midi socialiste. Siège aujourd’hui de la Samba brésilienne et du Carnaval de Toulouse, ce bâtiment a abrité de 1906 à 1944 les journaux socialistes toulousains, La Cité puis le Midi socialiste, à partir de décembre 1908. Ces journaux sont disponibles sur les sites de Rosalis et Gallica. Jaurès, qui a donné 1312 articles à La Dépêche, du 21 janvier 1887 à sa mort le 31 juillet 1914, a fourni plusieurs centaines d’articles à ces quotidiens. La Cité a subi plusieurs interruptions dans sa parution. Le Midi socialiste a été fondé par Albert Bedouce (maire de Toulouse, député, ministre, 1869-1947), Vincent Auriol (maire de Muret, député, Président de la République, 1885-1966) et Bernard Desbals (ouvrier graveur, militant socialiste, 1877-1911). C’est un journal à vocation régionale (diffusion limitée à la Haute-Garonne, au Tarn et à l’Aude, pour un tirage maximum de 30 000 exemplaires contre plus de 200 000 à La Dépêche). Il fut animé par l’Audois Léon Hudelle (1881-1973) et l’adjoint au maire Emile Berlia (1878-1946), directeur de l’imprimerie attenante. La rue Roquelaine comptait un autre quotidien, le conservateur l’Express du Midi. Devenu La Garonne, il fut interrompu, comme le Midi socialiste, pour collaboration, et ses presses servirent à imprimer plusieurs journaux des mouvements de la Résistance et des partis reconstitués à la Libération. Le siège du Midi socialiste, journal auquel Jean Jaurès avait beaucoup collaboré, a été retenu comme une des étapes du « Parcours Jaurès » établi à l’occasion du centenaire de la panthéonisation de Jean Jaurès en 2024. Une fresque a été réalisée sur le mur donnant rue Roquelaine, par l’artiste Rémi Tournier. Le 23 novembre 2024, la fresque, intitulée « La mélodie des contrastes », fut inaugurée par le maire et président de la Métropole Jean-Luc Moudenc et le président des Amis de Jean Jaurès à Toulouse Rémy Pech. Pourquoi « La mélodie des contrastes » ? La fresque de Rémi Tournier veut mettre en valeur la personnalité vibrante de Jaurès attachée à l’édifice, et rendre compte de la vie actuelle de ce lieu. Pour cela, il fait appel à une photo célèbre du tribun, haranguant la foule massée sous le soleil le 25 mai 1913 au Pré Saint-Gervais, le canotier blanc sur la tête. Réinterprétés par Rémi Tournier, les chapeaux ronds deviennent des tambours blancs cerclés de noir, ceux qui font vibrer les murs de la Samba Résille. Le vigoureux portrait de Jaurès lui-même s’inspire du buste en bronze « Jaurès orateur » sculpté par l’artiste toulousain Paul Ducuing (1867-1949) qui se trouve au Capitole (voir fiche 14). Pour plus de détails, se reporter au très beau texte écrit par l’artiste Rémi Tournié (lien à mettre, cf. photo fournie). Il figure, de façon peu visible, sur le mur de Samba Résille. Voir aussi : Parcours n°4. Rémi Tournié, la mélodie des contrastes, texte Parcours n°4. Rémi Tournié, la mélodie des contrastes, fresque Parcours n°3. 42 bis rue Alsace et 15 rue Rivals. L’ancien siège de la Dépêche Fiche transversale 3_4 _Jaurès journaliste Document.pdf ECOUTER LA VISITE AVEC UN GUIDE AUDIO Cliquez sur les icones pour atteindre les lieux du parcours Jaurès.

  • Contact Les Amis de Jaurès à Toulouse

    Venez nous rejoindre pour contribuer aux débats et conférences Contactez-nous « Association Les Amis de Jean Jaurès à Toulouse » 8, rue Saint Henri 31000 Toulouse aajjt@orange.fr

  • Bibliographie Amis de Jaurès Toulouse

    La bibliographie présente les ouvrages récents consacrés à Jaurès ou qui en parlent de façon significative. Dans une deuxième partie vous trouverez une bibliographie de base, qui vous donne les ouvrages essentiels pour connaître et comprendre Jaurès. DERNIERES PARUTIONS MaI 2025 1925 Etienne Billières Un maire visionnaire au Capitole Rémy PECH Editions Midi-pyrénéennes, PUF, 50 p. 8 euros Etienne Billières, élu maire de Toulouse le 9 mai 1925, n’a pas que la barbe jaurésienne. Il en est le fidèle héritier. Pourtant, si son nom n’est pas inconnu des Toulousains, combien l’associent aux réalisations de cet édile visionnaire. Élu socialiste animé de vastes espérances, il amplifie le programme social et culturel de ses prédécesseurs en forme de grands projets de modernisation urbaine. Entouré de brillants architectes, il construit de nouvelles écoles, édifie des cités accessibles aux classes populaires, rénove la Bourse du Travail, lance le chantier du parc des sports sur l’île du Ramier ou celui de la Bibliothèque municipale… Redécouvrez à travers les 50 petites mais denses pages du nouvel ouvrage de la Collection « Cette année-là » l’engagement d’Etienne Billières pour la ville rose, ou le socialisme municipal en action. Mars 2025 Gambetta Eric Anceau Paris, PUF, 177 p., 15 euros Ce petit livre, par un spécialiste de l’histoire politique de la France au XIXème siècle, complète bienles sommes produites sur le grand tribun, modèle du jeune Jaurès, par Jacques Chastenet, Pierre Barral et Jean-Marie Mayeur, aujourd’hui difficilement accessibles. Prototype de la méritocratie et de l’intégration sociale, le fils de l’épicier de Cahors s’impose comme leader républicain dès la fin du Second Empire, et conquiert ses galons d’homme d’Etat en galvanisant la résistance à l’invasion prussienne en 1870-1871. Avec persévérance et habileté, il conduit l’installation progressive de la République en quadrillant le pays à travers de multiples campagnes électorales, puis en présidant la Chambre des députés, entre 1871 et 1881. Accédant enfin au pouvoir, mais pour deux mois seulement, avec son « grand ministère » de 1881, il dessine pour le pays un avenir de progrès et de paix qui reste à l’état d’ébauche. L’auteur analyse avec bonheur les aptitudes multiples du leader républicain, insistant sur son art du compromis sans compromission et de l’opportunisme devenu slogan politique. La mémoire de ce géant, fauché brutalement à 43 ans en 1882, irrigue les débats politiques pendant toute la durée du régime et jusqu’à la Résistance. Elle s’estompe ensuite peu à peu, et cette piqûre de rappel, bien nécessaire, est particulièrement utile en ces temps ou notre démocratie vacille encore une fois sous les coups de l’autoritarisme et des haines sociales et raciales. Février 2025 ROCARD, un regard sur le monde Vincent Duclert Passés/composés, 368 p. 23 euros Dans son dernier ouvrage, Vincent Duclert offre un regard original sur Michel Rocard, intitulé Rocard, une biographie internationale, (Passés composés). Historien des sociétés démocratiques et des processus génocidaires, il a publié plusieurs ouvrages sur l’Affaire Dreyfus, les génocides des Arméniens et des Tutsis du Rwanda. Nul n’était plus qualifié pour renouveler l’analyse historique de l’œuvre internationale, souvent négligée, de Michel Rocard (1931- 2016). De la décolonisation appréhendée dans sa jeunesse en Afrique du Nord, mise en œuvre ensuite, lors de son passage au pouvoir, en Nouvelle-Calédonie, jusqu’ à ses propositions originales pour la Palestine et Israël, sans oublier son observation lucide du génocide au Rwanda, et sa contribution à la construction européenne, la stature d’un grand homme d’État est ici restituée. À l’heure où les conflits s’exacerbent, notamment dans les régions du monde où il était intervenu, au moment où le multilatéralisme mis en place en 1945 avec l’ONU se révèle impuissant à les juguler, cet ouvrage d’un chercheur hors pair, instruit par de profondes études documentaires et, plus rare pour un historien, la pratique des terrains d’affrontement, saura passionner les Toulousains et les doter de nombreux éléments de réflexion et d’engagement. Nous signalons pour 2024 une thèse non publiée consacrée à Jaurès, qui permet de mieux comprendre la pensée de Jaurès et sa conception du socialisme. Mai 2024 " Jean Jaurès, une recherche de l’État juste" Clothilde Combes Thèse de doctorat d’État. Direction : Stéphane Mouton et Jérôme Henning Université de Toulouse 1 Capitole Non publié. La thèse de Clothilde Combes, soutenue le 31 mai 2024 à l’Université de Toulouse 1 Capitole, totalise plus de 800 pages. C’est une véritable mine puisqu’elle croise beaucoup de sources jaurésiennes dont certaines négligées jusqu’ici (par exemple le projet d’assurances sociales de l’éphémère Parti socialiste français en 1903). Jaurès avait refusé d’adhérer à la théorie marxienne du dépérissement de l’État (accompagné pendant un temps indéterminé de la dictature du prolétariat). Pour lui la république sociale s’inscrivait naturellement dans l’aboutissement de la république démocratique. La raison majeure de sa pleine adhésion au socialisme est le fruit de sa déception devant l’échec de la République opportuniste (1879-1902) en matière sociale. Il est dès lors évident que la lutte pour le réformisme révolutionnaire passait, pour lui, par de profondes transformations de l’État républicain. Même si on ne trouve pas sous sa plume l’expression « État juste », il est légitime de dégager cette notion des écrits et discours de Jaurès, pour qui l’État se devait par les réformes, d’approcher la justice sociale qui est un des fondements de toutes ses actions politiques. Clothilde Combes a obtenu le prix Alfred Duméril de l’Académie des Sciences, inscriptions et belles lettres de Toulouse, sur rapport présenté par Rémy Pech le 15 juin 2025. 2024 Jean Jaurès Gilles Candar , Vincent Duclert Editions Fayard - 712 pages Figure majeure de l’histoire française et européenne, personnage central de la République et du socialisme, assassiné le 31 juillet 1914, héros du Panthéon depuis 1924, Jean Jaurès (1859-1914) méritait une biographie à la hauteur de sa place dans l’histoire contemporaine. Gilles Candar et Vincent Duclert dessinent dans cet ouvrage le portrait passionnant d’un homme brillant : normalien, philosophe, plus jeune député de France, grand orateur et journaliste, patriote internationaliste, fondateur du socialisme démocratique. Son attention constante à la question sociale l’amène à s’engager dans de nombreuses luttes ouvrières, paysannes, syndicales, intellectuelles. Ses écrits innombrables témoignent de ce choix de la justice et de la cause de l’humanité. Jaurès est un symbole pour les sociétés, un emblème à gauche, parfois disputé à droite, une icône aussi pour des générations de militants, un objet d’étude enfin, sans cesse renouvelé. Initialement publiée en 2014, actualisée et augmentée dix ans plus tard, cette biographie s’y consacre, pour que vive l’histoire de Jaurès. Président de la Société d’études jaurésiennes, Gilles Candar a orchestré chez Fayard la parution des Œuvres de Jean Jaurès. Chercheur et ancien directeur de laboratoire à l’EHESS, professeur à Sciences Po (2016-2022), Vincent Duclert est l’auteur, entre autres, d’une biographie de Dreyfus (Pluriel, 2016) Novembre 2024 LA DÉPÊCHE DU MIDI, JEAN JAURÈS, un siècle au Panthéon, Toulouse, 96 p., préfaces de Carole Delga et Christophe Ramond, 14,90€ Il appartenait à La Dépêche du Midi, déjà éditrice avec Privat des 1312 articles écrits par Jaurès dans ce journal (bientôt en ligne sur le site des Amis de Jean Jaurès à Toulouse), d’évoquer le centenaire de la Panthéonisation de Jean Jaurès par une nouvelle publication. Voilà, pour faire vivre la cérémonie du 23 novembre 1924 à Paris, un magnifique album, très richement illustré par de nombreux documents, dont de rares autochromes, chacun d’eux précisément référencés. Il retrace évidemment toute la genèse de cette énorme manifestation, en n’éludant rien des débats et des conflits qu’elle a fait surgir au sein de la gauche. De surcroît, Sébastien Bouchereau, maître d’œuvre de l’ouvrage, a eu à cœur de revenir sur l’ensemble de la carrière du grand tribun, depuis son enfance à Castres jusqu’à son assassinat au café du Croissant à Paris. Il a eu recours à des documents inédits, puisés dans le fonds Gatulle de l’Assemblée nationale, et pratiqué une recherche personnelle sur les noms des rues dédiés à Jaurès. Éclairé par une interview de Vincent Duclert, ce superbe ouvrage replace la pensée et l’action de Jaurès dans le contexte actuel, et dessine pour le lecteur « une vie pour les droits humains, une mémoire pour se souvenir et agir ». Novembre 2024 Eugène Bois, 1841-1899 Beau-père de Jean Jaurès et sous-préfet de la République Daniel-Antoine CHARBONNEL Un Autre Reg-Art Editions, 332 p. 24,90 euros Novembre 2024 Jean Jaurès, Député de Carmaux et de la IIe circonscription Patrick TROUCHE, 160 p. 15 euros 2024 Guerre et paix dans le monde du XIXème au XXIème siècle Rémy Pech, Gilles Candar, dir. Toulouse, Privat, septembre 2024, 183 p., 19,90 euros. Comment construire la paix pour sortir de la barbarie des guerres ? Cette question est d'une actualité féroce alors de l'agression de la Russie contre l'Ukraine ou de la guerre au Proche-Orient, ensanglanté par les massacres terroristes et la négociation des droits du peuple Palestine. Associant journaliste et historien ce livre de réflexion citoyenne s'interroge quand ton moyen pour atteindre la paix, évoquant les travaux politiques de Jean Jaurès et de l'international socialiste de son époque, mais aussi des actions discrètes comme petite paix des tranchées en 1914-1918 point un ouvrage nécessaire pour ouvrir un dialogue et combattre les racismes, les chauvinisme, les nationalismes toujours renaissant. 2024 « Jean Jaurès. N’oublions pas ses combats » Bernard Bessou Editions Cairn L'analyse de Jean Glavany "Lu « Jean Jaurès. N’oublions pas ses combats » de Bernard, sur les traces de Jaurès, sujet d’étude de plusieurs années, ayant lu et relu à peu près tout ce qui avait été écrit sur Jaurès, a souhaité écrire un livre politiquement et concrètement utile pour notre temps en se posant cette question : quels furent les combats de Jaurès qui, toujours d’actualité, devraient être toujours les nôtres ? On redécouvre alors les combats du grand homme pour la laïcité - cette valeur suprême de liberté et non pas d’oppression comme veulent le faire croire les communautaristes- les droits des femmes qui ne devraient pas être un combat uniquement des femmes mais de tous, l’abolition de la peine de mort, rappel émouvant en cette année de disparition de Robert Badinter, la paix toujours d’actualité brûlante….Et en écrivain curieux et occitan amoureux de notre belle région, pour peaufiner sa recherche il s’est rendu, voisin passionné, dans le Tarn, à Villefranche d’Albigeois, pour découvrir le domaine de Bessoulet et rentrer dans l’intimité de Jaurès, histoire de tout bien comprendre de son sujet, mieux le respirer. Que ce travail rencontre l’accueil qu’il mérite comme celui d’un humaniste, citoyen engagé et érudit éclairant." 2024 Jean Jaurès Jean-Numa Ducange Paris, Perrin, septembre 2024, 460 p. , 25 euros. Utilisant des sources inédites, notamment étrangères, la nouvelle biographie de Jean Jaurès par Jean-Numa Ducange a le grand mérite de placer Jaurès dans un éclairage international, sans pour autant négliger son influence locale et nationale. La biographie de référence. 2024 Discours de Paix Jean Jaurès, présentation Gilles Candar Paris, Fayard, 1001 Nuits, 96 p., 5 euros. Si Jaurès admet la possibilité de combattre pour défendre son pays ou éviter des « guerres d’extermination », la paix constitue pour lui un choix de civilisation. Un rappel fondamental à relire. 2024 Cahier Jaurès, « Nos Jaurès » N°252-253, Avril-septembre 2024 Société d’Etudes jaurésiennes, 4 rue Toussaint-Féron 75013 Paris, 25 euros Intitulé « Nos Jaurès », le numéro d’avril-septembre de la société d’Etudes jaurésiennes présente un bouquet de textes connus ou moins connus de notre héros, éclairés par les commentaires des meilleurs spécialistes. A noter : un article de Jacqueline Lalouette sur la panthéonisation de Jaurès le 23 novembre 1924. 2024 Jaurès en duel Frédéric Potier Paris, Le bord de l’eau et Fondation Jean Jaurès, avril 2024, 150 p., 14 euros. Jeune haut fonctionnaire passionné par l’histoire, Frédéric Potier nous offre, en cette année du centenaire de la panthéonisation de Jaurès, un ouvrage consacré à un épisode, fortement controversé en son temps, largement oublié ensuite, de la vie du grand tribun : le duel qui l’opposa à Paul Déroulède, poète nationaliste célèbre, alors en exil en Espagne à la suite de son implication dans les tentatives de coup d’Etat fomentées en 1899 dans le contexte des affrontements suscités par l’Affaire Dreyfus. Insulté par Déroulède dans des articles de presse mettant en doute son patriotisme, Jaurès provoqua le duel, en contradiction non seulement avec la légalité, mais aussi avec ses convictions humanistes, qui quelques années plus tard le conduisirent à lutter avec éclat contre le maintien de la peine capitale. Une enquête minutieuse, exploitant les nombreux articles de presse et les dossiers administratifs ayant suivi cette affaire, nourrissent un récit très alerte. Le voyage en train de Jaurès, des témoins et des médecins donne lieu à des conversations qui restituent le climat politique conflictuel des premières années du siècle dernier. L’auteur déploie dans ce petit livre des dons de conteur qui captivent le lecteur. Certes, se voulant aussi romancier, il prend parfois des libertés avec la réalité, en imaginant par exemple une pittoresque rencontre entre Jaurès et Pierre Loti. Mais l’ouvrage permet de belles découvertes, comme la tolérance officielle du pouvoir républicain (Emile Combes en l’occurrence) à l’égard de la pratique du duel, ou la situation géographique de la rencontre (les deux coups de feu furent sans résultat) en bordure de la Bidassoa et non pas sur la fameuse île des Faisans évoquée par la plupart des biographes de Jaurès. Un livre fort instructif et très divertissant. 2023 Cahiers Jaurès, « Lectures » N° 250, Octobre-décembre Société d’études Jaurésiennes, 4 rue Toussaint-Féron 75013 Paris Le numéro « Lectures » des Cahiers Jaurès, devenu annuel, est très abondant. Il comporte, sous la plume de 18 contributeurs et en 155 pages, la recension de 45 ouvrages récents dont plusieurs touchent directement à Jaurès, mais pas seulement. Ils relèvent tous du « temps de Jaurès » et ont été regroupés en 5 chapitres : Jaurès, histoire politique, histoire sociale, figures d’intellectuels, questions de méthode. Concernant Jaurès proprement dit, trois parutions récentes sont recensées : Gilles Candar, Jaurès et la vie future, paris, Editions de l’Aube, Fondation Jean Jaurès, 2021, 69 p. Jean-Pierre Rioux, Les enfants de Jaurès, Paris, Odile Jacob, 2022, 204 p. Gilles Candar, Rémy Pech (dir.), Jean Jaurès ou le pari de l’éducation, Toulouse, Privat, 2023, 216 p. Nous ne saurions trop encourager nos adhérents à consulter l’intégralité de cet ouvrage, mieux à s’abonner, à la revue des Cahiers Jaurès, édités par la Société d’Etudes Jaurésiennes présidée par notre ami Gilles Candar, 4 rue Toussaint Féron 75013 Paris . 2023 Guerre à la guerre (1912-1914), Jean Jaurès, Œuvres complètes, tome 15, édition établie par Marion Fontaine et Christophe Prochasson Paris, Fayard, 2023, 668 p., 35 euros. Les Œuvres de Jaurès enfin disponibles en totalité : Avec ce tome 15 se clôt la monumentale édition des Œuvres de Jean Jaurès, menée à bien depuis vingt ans par Gilles Candar avec une longue patience et un brio inégalé. Les jaurésiens chevronnés que sont Marion Fontaine et Christophe Prochasson éclairent superbement les années 1912 à 1914. Les combats inlassables pour la préservation de la paix, déployés par Jaurès sur le plan parlementa ire, ainsi qu’au sein de l’Internationale ouvrière sont, bien sûr, présents, à travers des textes emblématiques comme le discours « des cloches » de Bâle en novembre 1912, ou celui du Pré Saint-Gervais contre la loi des Trois ans en mai 1913. Mais une foule d’articles de presse ou de revue étoffent la documentation. Pendant ces années intenses, Jaurès n’a pas perdu de vue la nécessité de réformer la République et ses actions pour la représentation proportionnelle et le vote des femmes aux élections, pour une fiscalité plus juste, contre la corruption ne sont pas négligées. Sa dénonciation de plus en plus vive du colonialisme, qui rejoint le combat pour la paix, est très présente également. Enfin, bien des textes peu connus permettent de mesurer les efforts investis pour que la gauche, déjà traversée par des divisions paralysantes, retrouve la force et le dynamisme qu’elle a toujours peiné à faire renaître. Ce volume contient les derniers textes de Jaurès avant son assassinat et le déclenchement de la Grande guerre. La période considérée a un écho certain avec l’actualité tragique que nous vivons, ce qui est une raison suffisante pour le lire d’urgence. 2023 Léon Blum, une vie héroïque Philippe Collin Albin Michel, 388 p., 24 euros Cet important volume représente la transcription fidèle d’un « podcast » de plusieurs heures sur un homme justement qualifié de héros, mais restant pour beaucoup de Français un inconnu, tant so n image est occultée en raison d’images contraires véhiculées à ses dépens, l’antisémitisme s’ajoutant aux multiples rancoeurs politiques engendrées par une vie politique intense. Héroïque, Blum le fut en 1920 dans son obstination à « garder la vieille maison » socialiste construite par Jaurès alors que la majorité de son parti était éblouie par la grande lueur léniniste qui s’était levée à l’Est de l’Europe. Héroïque encore, de 1934 à 1936 lorsqu’il arriva, en dépit des injures endurées et des risques mortels encourus, à constituer un Front populaire très large pour barrer la route au fascisme menaçant, puis à diriger un gouvernement fertile en réformes et en promesses d’avenir. Héroïque toujours face à une interminable captivité de 1940 à 1945 (en France puis à Buchenwald), face à l’injuste procès de Riom qu’il parvient à retourner contre ses persécuteurs, Hitler en ordonnant l’arrêt. Héroïque enfin, de 1945 à sa mort en 1950, quand il contribue à la refondation d’une république démocratique et sociale, aux premiers pas de l’Europe communautaire et d’une ONU capable d’arbitrer les conflits survenus dans le monde. De très nombreuses photos, souvent inédites, un suivi régulier de sa vie personnelle marquée par la présence de femmes remarquables, l’attention portée aux talents littéraires et aux anticipations sociétales (le livre Du mariage, paru en 1907, tellement actuel après tant de dénigrements) augmentent l’intérêt de ce bel ouvrage dont l’auteur, producteur radio de grand talent ayant su s’entourer des meilleurs spécialistes, accède ainsi pleinement au rang d’historien du contemporain. Rémy PECH 2023 « Jean Jaurès ou le pari de l’éducation » Gilles Candar, Remy Pech Edition Privat L’ouvrage collectif « Jean Jaurès ou le pari de l’éducation » sous la direction de Gilles Candar et Rémy Pech (Toulouse), est édité sous les auspices de la Société d’Etudes Jaurésiennes et l’Association des Amis de Jean Jaurès à Toulouse. FEVRIER 2023 QUE DIT JAURES A LA GAUCHE AUJOURD’HUI Gilles Candar, Rémy Pech, Jean Paul Scot, Patrick Le Haric Editions de L’Humanité Préfacée par Georges Méric, la brochure reprend les communications présentées par Rémy Pech, Gilles Candar, Jean-Paul Sco t et Patrick Le Hyaric lors de l’Agora au Conseil départemental de la Haute Garonne le 24 novembre 2022, avec plusieurs illustrations extraites du livre « Toulouse 1908, le Congrès pour l’unité socialiste ». 2023 Toulouse 1908 - Le congrès pour l'unité socialiste Rémy Pech, Frédéric Cépède, G illes Candar, Alain Bergounioux Lionel Jospin (Préfacier) Editions Midi-pyreneennes. Fondé en 1905, le Parti socialiste (Section française de l'Internationale ouvrière, SFIO) tient à Toulouse, dans le réfectoire des Jacobins, son 5e congrès, du 15 au 18 octobre 1908. 54 photographies de l'événement ont été prises par le Toulousain Georges Baudillon et aussitôt diffusées sous la forme de cartes postales par le journal socialiste quotidien L'Humanité dirigé par Jean Jaurès. Cette collection inédite révèle les traits et les attitudes de centaines de militants (et quelques militantes), délégués par leur fédération. Elle nous permet d'évoquer le contexte du congrès, les pratiques de débat et de proposition d'une force politique appelée à occuper une place importante, parfois majeure, sur l'échiquier politique de la France : le Parti socialiste. Encore neuf, le Parti socialiste, unifié en 1905, cherche sa voie. Il côtoie une CGT révolutionnaire et jalouse de son indépendance. Il engage le gouvernement Clemenceau à réaliser des réformes, tout en dessinant l'espoir d'une société nouvelle. Au sein de l'Internationale, il lutte pour la paix. Il fait entendre une grande voix : celle de Jaurès. Quatre historiens du socialisme se retrouvent pour présenter cet album de famille, récemment acquis par le conseil départemental de la Haute-Garonne et inventorié par les archives départementales. 2022 Jean Jaurès - Les convictions et le courage Carole Delga - Marie-Luce Nemo - Rémy Pech Editions Privat Jean Jaurès est un enfant d'Occitanie. Un enfant du Tarn. Originaire de Dourgne, sa famille paternelle s'installe à Castres. Sa grande voix résonne encore aux oreilles des citoyens du XXIe siècle. Son courage dans l'affaire Dreyfus, son anticipation des réformes sociales, sa sagesse dans la séparation de l'Eglise et de l'Etat, sa clairvoyance coloniale, sont autant d'héritages que nous lui devons. Une part importante de sa vie personnelle, et aussi de son engagement et de sa façon d'appréhender les problèmes de son temps, constitue une leçon et un exemple, lui pour qui la république était une co nstruction permanente. Loin d'être un livre de plus sur Jaurès, cet ouvrage éclaire l'homme de pensée, d'action et d'engagement pour qui "il n'y a pas de race, il n'y a que l'Humanité", citation gravée sur le bâtiment du Conseil régional présidé par Carole Delga, auteure de cet ouvrage.

  • place Salingro | AMISDEJAURESTOULOUSE

    1 - 20 Place Salengro Appartement de Jean Jaurès à Toulouse. Jean Jaurès a vécu de l’automne 1889 à janvier 1893 dans l’appartement du premier étage de cet immeuble ancien -et cossu- avec sa femme, Louise Bois, épousée à Albi en 1886 et sa fille Madeleine née à Paris le 19 septembre 1889. Sa mère Adélaïde née Barbaza, veuve depuis 1882, qu’il aimait beaucoup, habitait rue Frizac. Il a ainsi vécu à proximité de la Faculté des Lettres qui se trouvait 17, rue Charles de Rémuzat (amphithéâtre du Sénéchal) où il exercé jusqu’en novembre 1892, puis rue Lautman (ex Rue de l’Université) jusqu’en Janvier 1893, date de son départ pour Carmaux. Il est également proche du Capitole où il est élu à la municipalité dès août 1890. Dans cet appartement, Il a reçu ses amis de la Faculté, de la municipalité et de la Dépêche. On a quelques échos de sa bonne volonté et de sa maladresse pour danser le quadrille lors d’une soirée (d’après une lettre de Beaudoin à Louis Soulé, La vie de Jaurès, 1921). La petite plaque que l’on peut voir sur la façade de l’immeuble a été apposée le 21 novembre 1959 par la section toulousaine du parti socialiste SFIO à l’occasion du centenaire de la naissance de Jaurès (3 septembre 1859). Les socialistes toulousains connaissaient cette année-là des difficultés liées au passage de la IVème à la Vème République. Le maire, depuis 1944 Raymond Badiou, désapprouvant la participation de la SFIO au gouvernement du général de Gaulle, avait démissionné. Son camarade Louis Bazerque lui avait succédé. La référence à Jaurès, artisan de l’unité socialiste, était donc opportune, s’inscrivant elle-même dans une place dédiée au ministre du gouvernement du Front populaire. ECOUTER LA VISITE AVEC UN GUIDE AUDIO Cliquez sur les icones pour atteindre les lieux du parcours Jaurès.

  • Evènements de l'association des Amis de Jaurès à Toulouse

    Invitation à suivre tous les évènements, conférences, pièces de théâtre, films, colloques, à venir proposés par l'association des Amis de Jaurès à Toulouse Bienvenue dans le Parcours Jaurès PAS À PAS DANS LA VILLE DE TOULOUSE AVEC JEAN JAURÈS À l’occasion du centenaire de la panthéonisation de Jean Jaurès le 23 novembre 2024, la ville de Toulouse a édité un dépliant (téléchargeable ci-dessous) qui rappelle tous les lieux de la ville où le grand homme a laissé son empreinte. Il ne s’agit pas d’un parcours, mais d’un repérage sur plan à l’appui d’un récit construit autour des activités de Jaurès à Toulouse, comme enseignant, comme journaliste, comme militant socialiste ou comme élu de la République. Les amis de Jean Jaurès ont souhaité prolonger ce travail, en enrichissant chaque lieu d’une documentation, et en proposant des parcours. Le projet va se faire en deux temps : PROJET 1 (réalisé) Chaque lieu est documenté, permettant d’en faire surgir l’histoire et le rapport qu’il entretient avec Jaurès, grâce à un texte explicatif et des illustrations. À ce stade, textes et illustrations sont accessibles uniquement sur le site, ci-dessous. Sa consultation par les internautes permet déjà de répondre à leur curiosité. PROJET 2 (en préparation) Ultérieurement, en liaison, nous l’espérons, avec la ville de Toulouse, il sera possible, grâce à un nouveau dépliant ou une application smartphone, d’accéder via un QR-Code à la documentation mise sur le site. Plusieurs parcours seront suggérés, thématiques ou géographiques. Apprenez déjà à mieux connaitre les lieux de Toulouse marqués par la présence de Jaurès. Télécharger le dépliant Jaurès et Toulouse Un citoyen adoptif exceptionnel Nul n'a parlé avec plus d'admiration ni de tendresse que Jean Jaurès de « Toulouse, la grande métropole du Midi ». Au Capitole, flamboie la fresque des Promeneurs, brossée vers 1890 par le jeune peintre post-impressionniste Henri Martin (Parcours n° 14) . Le professeur de philosophie et adjoint au maire arpente les bords de Garonne où s'agite un peuple de lavandières et de pêcheurs de sable. Flanqué de quelques amis qui « brassèjent » en discourant, le jeune professeur, coiffé d'un canotier, lève un regard clair vers la ville mais aussi, sûrement, vers les lendemains qui chantent et qu'il prépare déjà activement. Oui Jaurès est bien à ce moment-là, il l'a dit lui-même avec émotion, un « citoyen adoptif de Toulouse. » Rien pourtant ne prouve qu'il ait connu la ville avant la rentrée scolaire de 1882. Il avait alors 23 ans quand il fut appelé par le recteur Claude Perroud à donner des conférences de philosophie à la Faculté des Lettres, et un cours hebdomadaire de psychologie aux jeunes filles inscrites dans le lycée Saint Sernin qui venait d'être créé dans l'Hôtel du Barry tout proche (Parcours n° 6) . Pour son premier passage dans la ville, Jaurès, encore célibataire, loue avec sa mère Adélaïde, une petite maison rue Frizac (Parcours n° 9) . Dans ce quartier, quelques chantiers universitaires vont bientôt perturber les grands espaces verts aménagés pour les Toulousains autour du grand Rond, un siècle auparavant. On l'imagine, sa serviette sous le bras. Il marche sans se presser à travers le jardin royal puis le quartier Saint-Etienne, la toute neuve rue Alsace et la place du Capitole pour gagner « le vieil amphi de la rue Matabiau » (aujourd'hui salle du Sénéchal, rue Rémusat (Parcours n° 7) et y retrouver ses étudiants, peut-être pour un cours public sur Dieu, souvent cité mais à jamais perdu. Il apprécie en connaisseur le patrimoine architectural, mais aussi le bouillonnement de cette ville qui se modernise. Rappelé dans son Tarn ancestral et dans le Paris de sa formation intellectuelle par son élection, plus jeune député de la Chambre de 1885, il revient à Toulouse dès janvier 1887 où il entre à la Dépêche pour un article hebdomadaire. Il reprend son poste à la Faculté après les législatives perdues de 1889 et il est élu adjoint au maire six mois plus tard. C'est à Toulouse qu'il écrit ses thèses, qu'il fait construire des écoles, des facultés (lettres, Parcours n°2 ; sciences, médecine, Parcours n° 8) à la faveur de son mandat. C'est aussi à Toulouse qu'il noue des relations assidues avec le monde ouvrier. Il arbitre en 1891 le conflit du tram, et suit en 1892 la construction de la Bourse du travail (Parcours n° 12) . La fréquentation des militants socialistes l’a sûrement conduit dans la petite impasse de la Colombette où les guesdistes du Parti ouvrier avaient établi leur siège (Parcours n°10) . Marié et père de famille, il habite alors place Saint Pantaléon (aujourd'hui Salengro) où une plaque a été apposée en 1959 par la section SFIO (Parcours n° 1) . Dans ce bel appartement il peut recevoir ses collègues, qu’il rencontre aussi dans les cafés de la place du Capitole (café de la Paix, Bibent, toujours florissant aujourd’hui). Mais voilà que le Tarn l'appelle de nouveau, les mineurs et les verriers de Carmaux font de lui un député socialiste. Il les défendra en fondant la verrerie ouvrière d’Albi en 1895, dont le principal dépôt se situe rue Saint-Papoul (Parcours n°11) . A Toulouse encore, La Dépêche est là pour diffuser ses chroniques littéraires, ses écrits d'actualité, ses articles pour la paix, la laïcité, la défense de Dreyfus (Parcours n° 3) . Il fournit également des articles aux journaux socialistes, tel Le Midi socialiste (Parcours n°4) . Il intervient pour souder la gauche dans les municipales incertaines de 1908. La même année il emmène vers l’unité le congrès socialiste qui se tient au réfectoire des jacobins (Parcours n° 5) . Et il y prononce plusieurs conférences, qui fascinent de jeunes auditeurs, tel Vincent Auriol. En 1911, ayant quitté sa maison de vacances du Tarn pour prononcer à Toulouse sa célèbre conférence sur Tolstoï au bénéfice des cheminots en grève, il réplique à ce jeune avocat, un peu étonné de son costard élimé : « Vous savez bien, Auriol, je suis un paysan qui a fait des études ! ». Paysan, bien sûr, mais aussi savant et militant au milieu du peuple, au sein de la ville. Au Square Charles de Gaulle, un monument, faible vestige de la statue en pied de plus de 2 mètres de haut inaugurée en 1929 (Parcours n° 13) honore sa mémoire. Rémy Pech Ce sont les lieux témoins de l’attache profonde entre la ville de Toulouse et Jean Jaurès que le « parcours Jaurès » va vous faire découvrir. Parcours suggéré, au gré de vos envies et de l’endroit où vous trouvez. Rejoignez donc Jaurès sur les bords de la Garonne et ailleurs. Découvrez les informations sur les lieux du parcours Jaurès ( GPS, Histoire, Vidéos ... ) En cliquant sur les vignettes 1 20, place Saint-Pantaléon (aujourd’hui Roger Salengro). Appartement de Jean Jaurès à Toulouse . Jean Jaurès a vécu de l’automne 1889 à janvier 1893 dans l’appartement du premier étage de cet immeuble ancien -et cossu- avec sa femme, Louise Bois, épousée à Albi en 1886 et sa fille Madeleine née à Paris le 19 septembre 1889. Sa mère Adélaïde née Barbaza, veuve depuis 1882, qu’il aimait beaucoup, habitait rue Frizac. Lire la suite .... 2 2, Rue des Salenques. La Faculté des Lettres Le 17 novembre 1892, Jean Jaurès, adjoint au maire en chargé de l’Instruction publique, inaugure au nom de la municipalité le nouveau bâtiment de la Faculté des Lettres, dans les prolongements des bâtiments de la Faculté de Droit (actuelle rue Lautman et rue des Salenques). Lire la suite .... 3 42 bis rue Alsace et 15 rue Rivals. L’ancien siège de la Dépêche. Jean Jaurès s’est rendu souvent à ces adresses pour son travail de journaliste. Il était tout jeune député du Tarn, lorsqu’il commença cette carrière, en 1887, sollicité par Rémy Couzinet, le directeur de la Dépêche. Lire la suite .... 4 38, rue Roquelaine. L’ancien siège du Midi socialiste. Siège aujourd’hui de la Samba brésilienne et du Carnaval de Toulouse, ce bâtiment a abrité de 1906 à 1944 les journaux socialistes toulousains, La Cité puis le Midi socialiste, à partir de décembre 1908. Ces journaux sont disponibles sur les sites de Rosalis et Gallica. Lire la suite .... 5 Réfectoire des Jacobins. Congrès du Parti socialiste en 1908. Du 15 au 18 octobre 1908 s’est tenu à Toulouse le 5ème congrès du Parti socialiste (Section française de l’Internationale ouvrière, SFIO). La décision de fixer à Toulouse ce congrès avait été prise un an plutôt au 4ème congrès SFIO de Nancy. À Toulouse, les socialistes administraient alors la commune depuis 1906 avec les maires Albert Bedouce, puis Jean Rieux. Les radicaux reprirent la mairie, mais le congrès de Toulouse fut maintenu. Lire la suite .... 6 Place Saint-Sernin. Jaurès professeur au lycée Saint-Sernin Le « Lycée de jeunes filles » (aujourd’hui Lycée Saint-Sernin) a été ouvert le 7 janvier 1884 en vertu de la loi Camille Sée, votée le 21 décembre 1880 sous le gouvernement de Jules Ferry. Le bâtiment principal de ce lycée est l’hôtel Dubarry, construit en 1775 pour le beau-frère et ex-amant de la célèbre « du Barry », Jeanne Bécu, favorite de Louis XV, guillotinée en 1794. L’hôtel Dubarry avait été racheté par les bénédictines et transformé en maison d’éducation. Lire la suite .... 7 L’hôtel du Sénéchal Ce bâtiment avait été édifié à partir de 1550 pour servir à la Sénéchaussée, devenue Présidial (institution royale de police et justice). Ses façades classiques datent du XVIIIème siècle. A la Révolution, l’hôtel du Sénéchal est affecté au Tribunal de première instance. Lire la suite .... 8 Allées Jules-Guesde. FACULTÉS DES SCIENCES, MEDECINE ET PHARMACIE DE TOULOUSE Le 20 mai 1891, le président de la République Sadi Carnot inaugure les bâtiments financés et construits par la Ville de Toulouse. A cette occasion le maire Camille Ournac confie à Jaurès, adjoint à l’Instruction publique, le soin de remettre ces bâtiments à l’État, responsable de l’Enseignement supérieur. Lire la suite .... 9 Place du Busca. École Jean Jaurès Ce groupe scolaire, en projet depuis 1906, fut inauguré en 1927 par Etienne Billières et Jules Julien, respectivement maire et premier adjoint délégué à l’Instruction publique, élus en 1925. Ses concepteurs furent les architectes municipaux Jules Milloz et Jean Montariol. Construit à la limite du quartier plutôt huppé du Busca et de celui de Saint-Michel beaucoup plus populaire, il fournit une série de bâtiments scolaires pourvus de toutes les commodités pour accompagner le développement urbain considérable en cours. Lire la suite .... 10 Impasse de la Colombette. Ancien siège du Parti ouvrier français La petite impasse à l’entrée de la rue de la Colombette (en venant du Boulevard Carnot) a abrité pendant quelques années le siège du Parti ouvrier fondé par Jules Guesde et Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, dont Jaurès a été proche de 1892 à 1897. Lire la suite .... 11 14, rue Saint-Papoul. L’ancien dépôt de la Verrerie ouvrière d’Albi (VOA) Ceux qui s’intéressent à Jean Jaurès auront plaisir à découvrir ce superbe bâtiment daté de 1903 où subsistent, dans sa cour accessible, quelques inscriptions à moitié effacées rappelant son origine et une clef de voûte sculptée figurant la tête du dieu Bacchus, bien à sa place dans ce lieu où transitèrent pendant plus de 50 ans bouteilles, flasques, bonbonnes et canettes destinée à recevoir vins et bières produits ou débités à Toulouse ou dans les environs. Lire la suite .... 12 19, Place Saint-Sernin. La Bourse du Travail La « maison des syndicats » se dresse à Toulouse, telle un défi, à proximité immédiate du chevet de l'insigne basilique Saint-Sernin et de son presbytère, sur l'emplacement d'un ancien couvent récupéré par la municipalité républicaine dans les années 1880. À cette époque, l’Église pouvait apparaître comme dispensatrice d'un « opium du peuple » favorisant la soumission des ouvriers à leurs patrons, qui à Toulouse, pour la plupart d'entre eux, menaient dans les rangs monarchistes ou boulangistes de vigoureuses campagnes contre le régime républicain. Lire la suite .... 13 Square Charles de Gaulle. Monument à Jean Jaurès. L’installation en place publique de bustes ou de monuments dédiés à Jaurès a été évoquée dès la période de la guerre qu’il avait tenté de conjurer, accédant au titre incontesté d’ « apôtre de la paix ». À Toulouse, une délibération du conseil municipal du 21 décembre 1916 retient un projet de buste destiné à la salle des illustres (où les seuls monuments dans la salle elle-même sont ceux de Pierre de Fermat et Pèire Goudouli), finalement situé au pied du grand escalier. Lire la suite .... 14 Jean Jaurès au Capitole Jaurès, appelé à se présenter à une élection municipale partielle en août 1890 par le maire radical Camille Ournac, est fortement présent dans l’Hôtel de Ville où il fut adjoint délégué à l’Instruction publique jusqu’en janvier 1893, date de sa première élection en tant que député de Carmaux . Lire la suite ....

  • Bibliographie de base | Ades

    Jean Jaurès bibliographie de base Vous trouverez ici une bibliographie de base, que l'on doit à Gilles Candar. Elle donne les ouvrages essentiels pour connaître Jean Jaurès. Trois massifs : - Rémy Pech et Rémy Cazals (éd.), Jaurès – L’intégrale des articles de 1887 à 1914 publié dans La Dépêche, Toulouse, Privat et La Dépêche du Midi, 2009. - Œuvres de Jean Jaurès, sous la responsabilité de la Société d’études jaurésiennes, 17 tomes dont 16 parus, Paris, Fayard, 2000-2023. - Jean Jaurès, Rallumer tous les soleils, textes réunis et présentés par Jean-Pierre Rioux, Paris, Omnibus, 2006. Sept anthologies : - Jean Jaurès, Discours et conférences, choix et introduction de Thomas Hirsch, Flammarion, « Champs », 2011. - Ainsi nous parle Jean Jaurès, textes présentés par Marion Fontaine, Fayard, « Pluriel », 2014. - Jean Jaurès, « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». Anthologie d’un inconnu célèbre, choix, introduction et annotation de Jean-Numa Ducange, Paris, Le livre de poche, « La lettre et la plume », 2014. - Jean Jaurès, De l’éducation, édition établie par Catherine Moulin, Madeleine Rebérioux, Gilles Candar, Guy Dreux et Christian Laval, Paris, « Points », 2012 [Syllepse, 2005]. - Vincent Duclert, Jaurès. La République, Toulouse, Privat, 2015. - Jean Jaurès, Portraits littéraires et artistiques, textes choisis et présentés par Gilles Candar et Guy Dreux, Pin-Balma, Sables, 2021. - Jean Jaurès, La République laïque, textes choisis et présentés par Gilles Candar, Paris, CNRS éditions, Biblis, 2022. Six biographies : - Gilles Candar et Vincent Duclert, Jean Jaurès, Paris, Fayard, 2014. - Rémy Cazals, Jean Jaurès. Combats pour l’humanité, Portet-sur-Garonne, Éditions midi-pyrénéennes, 2017. - Carole Delga, avec marie-Luce Nemo, Jean Jaurès. Les convictions et le courag, Toulouse, Privat, 2022. - Jacqueline Lalouette, Jean Jaurès. Apôtre de la patrie humaine, Paris, Garnier, 2012, « Ils ont fait la France ». - Madeleine Rebérioux, Jaurès : la parole et l’acte, Paris, Gallimard, « Deécouvertes », 1991. - Jean-Pierre Rioux, Jean Jaurès, Paris, Perrin, rééd. « Tempus », 2005. Treize études et colloques : - Maurice Andrieu, Jean Jaurès Citoyen adoptif de Toulouse, Toulouse, Privat, 1987. - Jean-Jacques Becker (dir.), Jaurès, pacifique et pacifiste ?, Castres, CNMJJ, 2015. - Alain Boscus et Rémy Cazals (dir.), Sur les pas de Jaurès, Toulouse, Privat, 2004. - Vincent Duclert (dir.), Jaurès et l’affaire Dreyfus, histoire d’un engagement, Castres, CMJJ, 2022. - Vincent Duclert (dir.), Jaurès contemporain, Toulouse, Privat, 2018. - Jean-Michel Ducomte, Quand Jaurès administrait Toulouse, Toulouse, Privat, 2009. - Camille Grousselas, Jean Jaurès. Oser l’idéal, Nancy, Arbre bleu éditions, 2020. - Jacqueline Lalouette, Jean Jaurès. L’assassinat, la gloire, le souvenir, Paris, Perrin, 2014. - Jacqueline Lalouette (dir.), Jaurès et le procès Villain, Castres, CNMJJ, 2021. - Rémy Pech, Jaurès paysan, Toulouse, Privat, 2009. - Rémy Pech, Frédéric Cépède, Gilles Candar, Alain Bergounioux, Toulouse 1908 : le congrès pour l’unité socialiste, Portet-sur-Garonne, Éditions midi-pyrénéennes, 2022. - Rémy Pech et Gilles Candar (dir.), Jean Jaurès ou le pari de l’éducation, Toulouse, Privat, 2023. - Jean-Pierre Rioux (dir.), Jaurès, enfant de Castres, Castres, CNMJJ, 2011.

  • Vidéos | Ades

    Les vidéos présentées sont celles issues de colloques et de conférences liés aux thèmes débattus. Les personnes sont questionnées à partir de leurs domaines d'experts sur le sujet traité. Fondation Jean-Jaurès Gilles Candar, historien, président de la Société d'études jaurésiennes "Jaurès en duel" Comment Jaurès s’est-il retrouvé, le 6 décembre 1904 à Hendaye, face à Paul Déroulède pour se battre en duel ? C’est un récit de cet épisode méconnu de notre histoire qu'a publié Frédéric Potier dans "Jaurès en duel" (Le Bord de l’eau, Fondation Jean-Jaurès, 2024) dans lequel tout le courage politique de Jaurès apparaît. Ces duels, tout au long du XIXe siècle, sont une véritable « passion française » pour l’historien Jean-Noël Jeanneney qui échange avec Frédéric Potier. Café Jaurès Mardi 1er avril 2025 Marlène COULOMB Bavardes, les femmes ? Sexisme sur la voix publique La croyance est fortement ancrée dans l’imaginaire collectif et alimentée par toute une tradition populaire. C’est pourtant une tout autre histoire que nous racontent les travaux scientifiques. Ils nous montrent que la parole des femmes a longtemps été une parole empêchée et que si elles sont aujourd’hui encouragées à parler, elles sont confrontées à de multiples obstacles qui peuvent les amener à préférer se taire. Café Jaurès Mardi 15 février 2025 Jean-Numa Ducange " Jean JAURÈS " Il nous offre dans cette belle biographie un regard renouvelé sur le célèbre leader de la gauche. Il suit les visites du tribun des plus petites villes du pays jusqu'aux échos et traductions de ses discours dans toute l'Europe - de Milan à Saint-Pétersbourg. Café Jaurès Mardi 22 octobre 2024 Rémy Cazals Marie-Louise Puech, Pacifisme, Féminisme, Résistance L’ouvrage tout récent de Rémy Cazals offre à l’auteur l’occasion d’évoquer ces deux figures dans le cadre de cette vidéo avec Remy Pech, président des Amis de Jaurès La Ville de Toulouse a rendu hommage, ce jeudi 31 juillet 2024 à 10 h, à Jean Jaurès, à l’occasion du 110 ème anniversaire de son assassinat. Un cérémonie organisée devant la stèle du square Charles-de-Gaulle, dédié à celui qui fut conseiller municipal de Toulouse de 1890 à 1893, et présidée par le maire de Toulouse et par notre président des Amis de Jean Jaurès à Toulouse Rémy Pech. Café Jaurès Mardi 19 décembre 2023 Présentation de l’ouvrage de Pascal Dessaint : 1886, l’affaire Jules Watrin En 1886, à Decazeville, dans l’Aveyron, un cadre de la Compagnie des mines est défenestré après avoir été malmené par les mineurs et la foule. Grève et procès s’ensuivent. Comment ne pas penser aux mineurs d’Anzin, dépeints par Zola, à ceux de Carmaux défendus par Jaurès … Café Jaurès Mercredi 15 mars 2023 Présentation de l’ouvrage « Jean Jaurès ou le pari de l’éducation » Voici en vidéo la présentation de l’ouvrage « Jean Jaurès ou le pari de l’éducation » par une partie des auteurs, Rémy Pech, Jacques Poumarède et Olivier Loubes. Café Jaurès Mardi 9 juin 2021 - Présentation en intégralité « LA COMMUNE DE 1871 : UN PROJET, UN HERITAGE, UN ESPOIR » Une soirée organisée par : Les Amis de Jean Jaurès à Toulouse L’Institut Régional d’Histoire Sociale CGT Les Amis et Amies de la Commune de Paris 1871. Introduction par Rémy Pech, professeur émérite, Université de Toulouse Jean-Jaurès et président des Amis de Jean Jaurès à Toulouse « La Commune de Toulouse : de la révolte au compromis républicain » Bien que brève, la Commune de Toulouse, moment de résistance et de solidarité, marque l’attachement à la République d’une gauche divisée. Café Jaurès mardi 16 février 2021 « L’élection présidentielle américaine 2020 : bilan et perspectives » Le 20 janvier 2021, les Etats-Unis d’Amérique ont vécu l’investiture de leur nouveau président Joseph Biden. Cette « inauguration » a couronné une longue période électorale avec un record historique de votes par correspondance, une longue journée électorale le 4 novembre et un processus de décompte des voix à la fois très long et émaillé de contestations, notamment de la part du président sortant Donald Trump. Deux semaines à peine avant l’investiture, ce processus s’est achevé au Capitole par une émeute quasi séditieuse encouragée par le président Trump alors que le Congrès était réuni pour certifier le résultat définitif des élections. Ce vote, une formalité en temps normal, fut d’abord retardé par l’invasion de la chambre par la foule. Quand les délibérations ont repris, de nombreux députés et sénateurs républicains ont continué à contester les résultats mais, au final, au milieu de la nuit, les deux chambres ont voté la certification de la victoire de Joe Biden. Café Jaurès 12 janvier 2021 Rémy PECH « 1912 – Premier d’une longue liste, LE BRENNUS AU STADE ». Rémy est professeur émérite d’histoire à l’université Toulouse – Jean Jaurès qu’il a présidée de 2001 à 2006.Il a réalisé, seul ou en collaboration, plusieurs études sur le rugby, dont il s’est attaché à démontrer le rôle social, culturel et émotionnel. Rémy est l’auteur, dans la collection « Cette année-là » de 1871. La Commune, de la révolte au compromis républicain. »31 mars 1912 : 15 000 Toulousains acclament aux Ponts-Jumeaux leur 15 champions. Au terme d’une saison sans défaite, ils ont battu le prestigieux Racing Club de France. C’est pour le Stade Toulousain le premier bouclier de Brennus : 19 autres suivront, faisant des « Rouge et noir » l’équipe la mieux titrée de France et d’Europe. Un début ? Non, car depuis vingt ans le rugby s’est implanté dans la Ville rose comme un jeu d’étudiants, puis comme un spectacle populaire, enfin comme un sport participant de l’identité des quartiers et de la cité. Plus qu’une équipe et qu’une institution, le Stade appartient au patrimoine toulousain en étant pour l’ensemble de l’Ovalie une académie du beau rugby ». Colloque Jaurès /Clemenceau à Toulouse - 12 avril 2014 Remy Pech " 1907 la révolte des vignerons " Le 19 juin 1907, la crise de la viticulture languedocienne débouche sur un affrontement tragique entre les forces de l'ordre et les manifestants. C'est la révolte d'une France rurale qui s'accroche désespérément à ses traditions et à son horizon villageois. 12 avril 2014 Colloque Jaurès /Clemenceau à Toulouse Alain Boscus " Jaurès et Clémenceau la question sociale " C'est à Toulouse que ces deux éclatantes personnalités de la République acquirent leur réputation de journaliste, en collaborant régulièrement à La Dépêche, Jaurès de 1887 à sa mort en 1914 et Clemenceau de 1894 à 1906. Leur vie politique intense fut animée par une passion égale pour un régime qu'ils ont enrichi de leurs pensées et de leurs combats. Tantôt unis pour défendre les mineurs de Carmaux malmenés par leur patron, les Arméniens persécutés ou le capitaine Dreyfus injustement frappé, tantôt divergents pour concevoir la société future, mais aussi la pratique du pouvoir ou la lutte anticléricale, ils ont écrit, ils ont parlé, ils ont agi. 12 avril 2014 Colloque Jaurès /Clemenceau à Toulouse Emmanuel Jousse " Utilitarisme anglo-saxon et idéalisme allemand L'horizon europeen de la pensée de Jaurès et de Clémenceau. Emmanuel Jousse, fin connaisseur des questions diplomatiques, approche la dimension européenne. 12 avril 2014 Colloque Jaurès /Clemenceau à Toulouse Gilles Candar "La législature 1906 / 1910 face à Clémenceau Jaurès entre majorité et opposition " Pour bien se comprendre, il faut d'abord se cogner un peu... » Jean Jaurès, La Dépêche, 14 octobre 1888. En 1906, la gauche est confirmée par les élections. Le radical Clemenceau, ministre de l'Intérieur, et le socialiste Jaurès s'affrontent alors à la Chambre, sur le passé - Jaurès reproche à Clemenceau la manière dont il a géré les grèves ouvrières - et sur l'avenir - Clemenceau fait à Jaurès un procès en naïveté politique. Un siècle plus tard, l'historien Gilles Candar et Manuel Valls, député-maire d'Evry, ont ravivé dans un échange de vues que nous reproduisons ici les cendres de ce débat inextinguible : comment et pourquoi la gauche doit-elle exercer le pouvoir ?

  • Les Jacobins | AMISDEJAURESTOULOUSE

    5 - Réfectoire des Jacobins. Congrès du Parti socialiste en 1908. Toulouse le 5ème congrès du Parti socialiste Du 15 au 18 octobre 1908 s’est tenu à Toulouse le 5ème congrès du Parti socialiste (Section française de l’Internationale ouvrière, SFIO). La décision de fixer à Toulouse ce congrès avait été prise un an plutôt au 4ème congrès SFIO de Nancy. À Toulouse, les socialistes administraient alors la commune depuis 1906 avec les maires Albert Bedouce, puis Jean Rieux. Les radicaux reprirent la mairie, mais le congrès de Toulouse fut maintenu. Il se déroula dans la salle du réfectoire du couvent des Jacobins. L’édifice érigé par les Dominicains au XIIIème siècle, devenu propriété de la ville à la suite de la Révolution française, fut longtemps occupé par l’armée, au prix de nombreux dégâts malgré le classement comme monument historique dès 1841. L’armée quitte les lieux en 1865, et le bâtiment connait de multiples usages. Son réfectoire héberge de nombreuses réunions. Le congrès intervient à un moment de rupture avec les radicaux, au pouvoir en France depuis 1906 avec Georges Clemenceau, et dans un contexte de nombreuses mobilisations et grèves ouvrières orchestrées par la CGT. Il s’agit pour la SFIO de définir la ligne politique d’un parti en ascension rapide. Les 282 délégués des fédérations (dont 7 femmes) étaient divisés en trois grands courants : les guesdistes (de leur chef Jules Guesde, fidèles au marxisme), les jaurésiens partisans de réformes, et les « insurrectionnels » avec le Toulousain Hubert Lagardelle. Après des débats animés, le congrès se rassemble dans une motion unanime présentée par Jaurès qui définit le « réformisme révolutionnaire » en associant les réformes à obtenir immédiatement avec l’objectif final de transformation de la société. L’unité ainsi atteinte va permettre à Jaurès de continuer les combats déjà en cours (laïcité, impôt sur le revenu, retraites) et de lutter pour préserver la paix, jusqu’à son assassinat le 31 juillet 1914, la veille de déclenchement de la Première guerre mondiale. L’agencement de la salle du réfectoire, les décorations et banderoles, tous les acteurs, siégeant à la tribune ou attablés en rangs serrés nous sont connus de façon très précise grâce à 54 photographies de l’événement prises par le photographe toulousain Georges Baudillon et diffusées en cartes postales. Elles ont été éditées et commentées (Toulouse 1908, Le congrès pour l’unité socialiste, sous la Direction de R. Pech, (Éditions Midi Pyrénéennes, 2022) Voir aussi Fiche transversale Jaurès le militant socialiste. TELECHARGER ECOUTER LA VISITE AVEC UN GUIDE AUDIO Cliquez sur les icones pour atteindre les lieux du parcours Jaurès.

  • 9 - Place du Busca | Ades

    9 - Place du Busca. École Jean Jaurès Place du Busca. École Jean Jaurès Ce groupe scolaire, en projet depuis 1906, fut inauguré en 1927 par Etienne Billières et Jules Julien, respectivement maire et premier adjoint délégué à l’Instruction publique, élus en 1925. Ses concepteurs furent les architectes municipaux Jules Milloz et Jean Montariol. Construit à la limite du quartier plutôt huppé du Busca et de celui de Saint-Michel beaucoup plus populaire, il fournit une série de bâtiments scolaires pourvus de toutes les commodités pour accompagner le développement urbain considérable en cours. Le groupe scolaire est construit en briques apparentes, avec, en façade, des jeux de briques animant les élévations. Les grilles et portails en fer forgé sont de style Art déco. Comme il était de règle, l’école était aussi un foyer d’éducation populaire en hébergeant les sièges et activités d’amicales dévolues à l’animation artistique et théâtrale du quartier. Des classes supplémentaires ont été inaugurées en 1929 -école maternelle- et 1931 -école de filles-. C’est à l’occasion de l’inauguration de l’école maternelle que le groupe scolaire du Busca fut baptisé École Jean Jaurès comme le rapporte le Bulletin municipal de Toulouse (Voir aussi Le Midi socialiste du 18 mars 1929) : « Enfin [le maire Etienne Billières] s’est demandé avec [le premier adjoint] Julien qui serait le parrain de ce groupe scolaire, et s’étant reporté à la vie d’un homme que nous connaissons bien et admirons comme un grand Français qui aimait à venir converser longuement avec sa mère qui l’adorait au Jardin des Plantes, et c’est le nom de Jean Jaurès que portera désormais le groupe du Busca, car cette grande figure qu’on évoquera dans l’école donnera aux maitres et maitresses l’encouragement nécessaire pour que les enfants deviennent plus tard des hommes libres, afin que la Paix universelle soit toujours conservée et que les horreurs de la guerre disparaissent. ». De fait, la première habitation de Jean Jaurès à Toulouse, en 1883, avec sa mère, était située à proximité immédiate, au 11 bis rue Frizac (aujourd’hui remplacée par un immeuble). (Jaurès, marié, habita ensuite Place du Salengro, voir fiche n° 1). TELECHARGER ECOUTER LA VISITE AVEC UN GUIDE AUDIO Cliquez sur les icones pour atteindre les lieux du parcours Jaurès.

  • Place du Capitole | AMISDEJAURESTOULOUSE

    14 - Jean Jaurès au Capitole Jean Jaurès au Capitole Jaurès, appelé à se présenter à une élection municipale partielle en août 1890 par le maire radical Camille Ournac, est fortement présent dans l’Hôtel de Ville où il fut adjoint délégué à l’Instruction publique jusqu’en janvier 1893, date de sa première élection en tant que député de Carmaux . Son bureau, situé à l’angle droit du deuxième étage du bâtiment, exactement au-dessus du bureau du maire, est signalé par une plaque en cuivre apposée à l’occasion du centenaire de la panthéonisation, le 25 novembre 2024. Le grand buste de Paul Ducuing (1919) accueille les visiteurs au bas du grand escalier qui conduit au premier étage du bâtiment. Jaurès est encore présent sur le célèbre tableau des « rêveurs » ou des « promeneurs » à l’entrée de la salle des Illustres (Henri Martin, 1906). Il met en scène la famille du peintre et ses amis. De gauche à droite figurent Gilbert Martin, son fils aîné, René Martin, autre fils du peintre, Henri Bellery-Desfontaines, peintre, Jean-Paul Laurens, William Vienot, le peintre Henri Marre, Marie Martin épouse du peintre, au bras de son fils René, représenté deux fois sur le tableau, Henri Martin lui-même, Emilio Boggio, peintre vénézuélin, et Jean Jaurès. La scène est censée se situer rive gauche, en face de l’église et du port de la Daurade. On peut le reconnaître aussi dans la Salle des Illustres, avec d’autres édiles, sur le tableau figurant Clémence Isaure. Enfin le buste d’André Abbal (1920) a longtemps décoré le salon rouge attenant au bureau du maire. Il a récemment été transféré dans ce bureau, au cœur d’un pouvoir municipal qu’il a exercé plus de deux ans. Si l’on ajoute l’oeuvre de Moretti au plafond de la « Gallerue » des Arcades, et le modeste monument du square Charles de Gaulle, il apparaît que la mémoire du grand tribun est particulièrement honorée au cœur même de la ville rose. Repères bibliographiques Maurice Andrieu, Jaurès citoyen adoptif de Toulouse, Privat, 1987. Jean-Michel Ducomte, Quand Jaurès administrait Toulouse, Privat, 2009. La Dépêche du Midi, Jean Jaurès, un siècle au Panthéon, Toulouse, novembre 2024. Voir aussi Parcours n°13 Square Charles de Gaulle ECOUTER LA VISITE AVEC UN GUIDE AUDIO Cliquez sur les icones pour atteindre les lieux du parcours Jaurès.

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    L'association s'est donnée comme objectif celui de mieux faire connaître la vie et l'œuvre du député de Carmaux. A cet effet les Amis de Jaurès à Toulouse organisent des colloques, des rencontres mensuelles autour des cafés Jaurès réunissant les meilleurs spécialistes, et cela sans aucun a priori philosophique, politique ou religieux.» À propos L’association Les Amis de Jean Jaurès à Toulouse ne se limite pas à l’évocation des grands événements dont il fut le témoin et l’acteur. Elle aborde bien des sujets d’une brûlante actualité en France et dans le monde. Elle est ouverte aux esprits curieux de toutes les générations et de diverses opinions et œuvre pour le « vivre ensemble » et la citoyenneté universelle. BIENVENUE SUR NOTRE SITE WEB Choisissez votre rubrique Accédez directement à la rubrique qui vous intéresse Les Cafés Jaurès sont un rdv mensuel pour débattre et aborder des sujets d'une brûlante actualité en France et dans le monde. CAFE JAURES 2025 Découvrir Pas à pas dans Toulouse avec Jaurès : un parcours documenté dans la ville pour les visiteurs LES EVENEMENTS 2025 En savoir plus JEAN JAURÈS, un siècle au Panthéon, Ed. LA DÉPÊCHE DU MIDI, Toulouse, 96 p. «Une vie pour les droits humains, une mémoire pour se souvenir et agir » BIBLIOGRAPHIE DERNIERES PARUTIONS ! Voir l'article

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